Photo d'archive. source rezo-ivoire.net |
Comme bon nombre de peuples africains dont l’histoire remonte à l’ère des migrations, le peuple kroumen tire son origine du proche orient notamment de l’Egypte. Cela se passe à partir de 3500 avant JC pour des raisons météorologiques et autres. Le peuple kroumen est parti précisément du Delta du Nil. Le terme krou désigne au départ un groupement humain de la côte Libérienne établi au sud-ouest de la rivière Sinoe (à mi-chemin entre Greenville et Harper) les kra ou krao. La graphie krou (ou kru) serait une corruption de l’une des nombreuses appellations données à travers les âges aux ressortissants de ce peuple Krao (croa, crouw, Croo , Kroo, Crew, Krew) c’est à partir de ce peuple que va se constituer le phénomène krouman : les Krao, ou Krou seront les premiers à s’enrôler à bord des navires européens opérant sur la côte d’où l’appellation de kroumen c’est-à-dire hommes (de l’ethnie) krou que les Anglais leur donne à la fin du XVIIIe siècle. Toutefois, à y voir de près, il est aussi possible que le nom kroumen en usage soit comme le témoignage certaines sources due à la ressemblance avec le mot anglais crewmen qui signifie homme d’équipage en rapport avec les premiers équipages que le capitaine KRUX avait embarqué sur sa caravelle au XVIIe siècle. Par ailleurs, il est aussi observé que sous le nom général de kroumen les marins européens désignaient plus une catégorie professionnelle qu’une entité ethnique. D’ailleurs, l’ensemble des travailleurs qui pratiquaient le métier de « navigateur » quelque soit leur origine ethnique étaient désignés sous cette appellation. Dokers mais aussi marins (car pour l’administration ivoirienne, ils embarquaient sous le nom de navigateurs) sur la côte et auxiliaires indispensable des navires qui fréquentent le golf de guinée, les kroumen étaient par le passé spécialisée dans les travaux de manutention les plus délicats particulièrement dans l’embarquement et l’arrimage de bille de bois. Pêcheurs et agriculteurs par nature les Kroumen pratiquent la culture itinérante sur brûlis.Le riz est la nourriture de base, socialement la plus valorisée. Le manioc, le maïs, la banane plantain et le taro constituent la nourriture d’appoint.
A ces produits s’ajoutent les cultures commerciales du café et du cacao (Grand-Béréby et San-Pédro), de l’hévéa (SOGB : usine de traitement de latex, usine pour palmier à huile à San-Pédro età Grand-Béréby), du palmier à huile, de cocoteraie (à Tabou etGrabo, avec une usine de traitement implantée à Néka, à 45km de Grabo.
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