Capitaine Ouallo Jean-Luc, Inspecteur de douane |
· Un parcours fait de persévérance
Fils d’instituteur, ayant débuté son cycle primaire à Sassandra, le capitaine a parcouru trois (3) établissements primaires (Tabou 2, tabou 3 et tabou 4) de la ville de tabou, en raison des différents déplacements de son père. Après l’obtention du CEPE, ce fils de Ouédjiré, (ndlr : c’est le nom de son village natal) sera orienté au Collège Moderne de Tabou où il fera les classes de 6e à la 4e avant d’être transféré par la suite à Bouna sous demande de son père, qui voulait qu’il s’éloigne un peu de lui. Ayant obtenu le BEPC à Bouna, il ne sera pas orienté la première année donc reprend la classe de 3e pour présenter le test d’entrée en seconde. Admis l’année suivante en seconde, il poursuit ses études au Lycée Moderne de Bouna où il obtient le Baccalauréat en 1996. Après son succès au Baccalauréat, c’est au département des lettres modernes qu’il est orienté où il obtient la maitrise en 99-2000. Amoureux de la tenue militaire, L’Ecole nationale de police sera dans son collimateur. Il présentera alors à deux reprises le concours d’entrée mais sans succès. Peut-être fallait-il poser le regard sur d’autres horizons ? Sans doute ! Car en 2002, il passe avec succès le concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) où il est classé 3e à l’issue de l’épreuve orale. Toute suite son choix ne s’est pas fait attendre : Ça sera la douane. Il posera donc en 2007 ses valises pour sa prise de fonction au port de San-Pedro où il ne passera que trois mois. Il sera par la suite muté à la Direction Générale des douanes comme chargé d’études. Après un an de service, l’aéroport Félix Houphouët Boigny le reçoit en tant que vérificateur. Puis en 2009, il sera promu chef de service adjoint toujours à l’aéroport, poste qu’il occupera jusqu’en 2011. Après la crise, un arrêt indépendant de sa volonté le contraindra à passer un bout de temps sans activité avant d’être rappelé et muté aux enquêtes douanières. Il est aujourd’hui en service au bureau scanner en tant que vérificateur au Port Autonome d’Abidjan (PAA). Bosseur infatigable, titulaire d’une maitrise en lettre moderne, il poursuit aujourd’hui les cours afin d’obtenir un DEA en lettres modernes. Dans le même temps, il est inscrit en faculté d’anglais pour des cours de perfectionnement.
· Une nature simple, une générosité et un dynamisme avéré
Un des constats marquant qui saute à l’œil lorsqu’on est en compagnie de ce père de 4 enfants est sa nature simple et posé… A s’en tenir qu’à son simple regard où semble être mêlés calme et timidité, il est possible de décoder cette facette de sa personnalité. Ses rapports avec son entourage le témoigne, homme discret et sans histoire le capitaine OUALLO Jean-luc se présente comme un exemple de maturité. Ses multiples sollicitations çà et là quant à elle militent en faveur de sa générosité. Une générosité devenue presqu’une étiquette en raison de ses gestes pluriels en faveur des associations et de ses parents vivant dans les hameaux et villages. Une générosité poussée qui d’ailleurs lui a valu une mutation précoce à la Direction Générale des Douanes en raison de ses interventions en faveur des parents qui avaient des soucis avec les services des douanes. Chose qui mettait à mal le fonctionnement de l’administration douanière. Générosité oui, mais un dynamisme aussi. Car faut-il le préciser, la force de ses actions, il la tient de son dynamisme dont la mobilité, la sollicitude, et la promptitude en constituent le moteur.
· Une vision nouvelle pour son pays natal
Cela ne fait l’ombre d’aucun doute, Il fait partie de la nouvelle crème de cadres épris d’une volonté de servir la région. Membre fondateur de l’AMESTAG-NAPE en 1998 dont il a été le premier Secrétaire Général, par ailleurs ancien Secrétaire Général du Conseil des Jeunes du Département de Tabou (CJDT) et ancien Président de l’AJRHO (l’Association des Jeunes Ressortissants du Hompo) qu’il a dirigé pendant neuf ans, le Capitaine Ouallo n’est pas à ses débuts de service et de don de soi pour sa terre natale. Et pour avoir côtoyé certains ainés du département faire leurs preuves dans le cadre du développement du département de Tabou, c’est en personne averti qu’il ambitionne d’apporter sa pierre à l’édifice. Il le dit en ces termes : « Quand tu as vu ces doyens, quand tu as vu des ainés, faire ce qu’ils pouvaient faire et qu’à un moment donné toi aussi tu es allé loin dans les études et que Dieu t’a permis d’avoir un peu de moyens, il faut que toi aussi, tu te mettes à la disposition de tes parents… ». Et cela se traduit par la vitalité de son engagement dans le département. Pour lui, au-delà des divergences de points de vue, il faut préserver le minimum qui est le développement de Tabou. C’est à juste titre qu’il invite donc les cadres de la région à faire fi des oppositions politiques et à s’assoir pour parler d’une même voix : le développement du département de Tabou. Conscient que la jeunesse à sa part à jouer, son appel à l’endroit de celle-ci est sans appel à savoir : tirer les leçons du passé et contribuer avec lucidité au progrès de la région. Car n’en tienne qu’à lui, il dit être prêt et engagé pour le développement et promet d’être omniprésent où l’on parlera de progrès de la région.
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