Pont Yaka,sur la voie nationale (A7) |
Malgré tout, des efforts sont consentis pour assurer une petite santé à ce ₺tas de bois₺ lors de sa dégradation à l’image de la PALMCI, cette importante société de palmier à huile au plan national qui est implantée dans le département de Tabou. En effet, cette dernière y voyant son intérêt à pris sur elle l’engagement de renouveler les planches à chaque fois qu’elles s’abiment. Mais tout ceci est un éternel recommencement car, ce geste n’accorde qu’une survie temporaire au pont. Juste le temps d’attendre que s’abattent les premières fortes pluies d’après et rebelote ! « Quand il pleut, nous sommes défendus de passer le pont. Donc nous sommes obligés de faire le grand tour en passant par Dapo Iboké pour se rendre à Grabo, Neka et autres… » Confie avec douleur M. TIMITE au nom du collège des transporteurs de la gare de Grabo à Tabou, Outouké. A ces déboires temporels liés à la pluie, s’ajoutent les dégâts causés par les gros engins dont les passages abîment le pont de façon inopinée du fait soit d’une mauvaise manœuvre soit à la longue du fait de leurs poids. Alors que faire ? Côté autorité c’est la contemplation. Une contemplation qui se justifie avec comme argument « la responsabilité de L’État » comme le témoigne les propos d’un agent du conseil régional que nous avons approché : « le pont est sur une voie nationale, et il est de la responsabilité de l’État de le construire. L’État l’a promis alors on attend. ». Une attente bien fastidieuse et dont on ne sait quand est ce qu’elle prendra fin pour marquer le développement de la région. Or pendant ce temps, le développement du pays passe sur ce pont avec l’apport des productions de la PALMCI (venant de la région) grâce auxquelles nous sommes classé 3ème pays africain.
Yannick ANAKY