Un aperçu de l'état de délabrement du stade |
C’est d’un
stade totalement délabré avec une toiture à ciel ouvert, une pelouse dégradée et
des gradins à l’allure d’un tas de ferraille qu’hérite la Mairie de Tabou lors
de sa rétrocession par les forces Onusiennes. C’était le 09 Mars 2017 dans
l’enceinte même du stade en présence des autorités locales. Un moment qui à
susciter la consternation générale et un sentiment de profond regret. Prix à
payer pour le maintien de la paix dans la région ou aveu flagrant d’un mépris
de l’importance qu’à ce stade pour les populations ? Dans la tête de
plusieurs personnes, les interrogations ne cessent de pleuvoir. Et pourtant le
stade municipal de Tabou a abrité à l’époque de grandes confrontations de la
ligue 1 ivoirienne. Mieux, il était classé dans le top 5 des plus beaux stades
du pays. A qui revient donc la charge à présent de le réhabiliter ?
là-dessus, les positions sont partagées. Si beaucoup pointent du doigt la
responsabilité de l’ONUCI en raison de son occupation pendant plus d’une
décennie, d’autres par contre ont du mal à croire à l’idée que l’ONUCI une
organisation d’un tel rang ait remis les clefs du stade aux autorités sans
toutefois penser à sa réhabilitation. Une thèse qui sous-entend que cette
organisation aurait laissé les moyens conséquents pour faire face à cette
situation. Vraies ou fausses toutes ces assertions, difficile de trancher,
l’avenir nous situera. Au demeurant, l’espoir que le stade retrouve son luxe
d’antan est plus qu’une urgence. D’autant plus que, la Renaissance Football
Club Djibetoa de Tabou entend y competir pour la saison, 2017-2018.
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