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INTERVIEW du Président de la RFC Djibetoa de Tabou






Il faisait jadis la fierté du département de Tabou. Seul club professionnel du département qui a évolué au plus haut niveau du championnat ivoirien entre 93 et 96 a disparu des radars depuis les années 2000. Qu’est devenu ce mythique club ? Pour en savoir d’avantage, le Phare Magazine est allé à la rencontre des dirigeants du club. Dans une interview le président de la renaissance club du djibétoa de Tabou nous fait l’état des lieux.

Phare Mag : Monsieur le Président, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis IKPO SYLVAIN, président de la Renaissance Football Club du Djibétoa et par ailleurs président de l’ONG IDA.

Phare Mag
: Dites -nous d’où vous est venu l’idée de relancer le Djibétoa ?
Tout a commencé par un tournoi organisé par l’ONG IDA en Aout 2013. Ne disposant pas d’assez de joueurs pour compétir, mon cousin Hamieh Gnepa Paul me conseil de copter certains jeunes de Tabou pour épauler l’effectif dont nous disposions. Conseil que nous avons suivi. Ces jeunes venus de Tabou ayant appréciés le tournoi, m’approche après celui-ci et me demande de profiter de l’aubaine pour ressusciter le Djibétoa de Tabou. C’est de là qu’est parti le projet de relance du Djibétoa FC de Tabou.

Phare Mag : A la demande donc des jeunes de Tabou, vous décidez de relancer le Djibétoa FC qui est sans fondation à cette époque, comment vous vous êtes pris ?

Quand l’idée est venue de relancer le Djibétoa ne disposant pas de moyens, j’ai approché les responsables de mon église dont je suis le président du comité paroissial pour solliciter leur aide financière. C’est donc avec les ressources financières de ma paroisse que nous avons pu financer nos premières activités.

Phare Mag : En dehors des revenus de votre église, n’avez-vous pas eu d’autres soutiens extérieurs ?
Dix-huit mois après le démarrage de nos activités, nous avons eu le soutien financier du conseil régional de San-Pedro d’un montant de 5 millions en Janvier 2015 et la somme de 5 millions en Avril 2016. Ce qui fait un montant global de 10 millions reçu de la part du conseil régional de San-Pedro.

Cependant il faut noter que de 2013 à 2016, nous avons effectué des dépenses à hauteur de 23 millions de Francs CFA car pendant plusieurs mois, nos joueurs ont séjourné dans un internat pour suivre une formation.

Phare Mag : A quel niveau du championnat ivoirien se trouve aujourd’hui la Renaissance Football Club du Djibétoa ?
Pour l’heure nous disposons de la quasi-totalité des documents administratifs nous permettant de fonctionner. Mais le plus important reste l’affiliation à la FIF, chose qui sera faite après l’AG de la FIF prévue le 24 Juin prochain. Ce n’est qu’à la suite de cela que nous pourrons débuter les compétitions officielles à commencer par le championnat de district. Nous sommes donc en phase d’accéder au premier palier.


Phare Mag : Nombreux sont ceux qui ignorent l’existence de la Renaissance Football Club du Djibétoa, quelles sont les actions que vous comptez mener dans les jours qui viennent pour vous faire connaitre du public ?

Dans le temps nous disposions pas d’un service de communication susceptible de relayer l’information et communiquer sur nos activités. Mais désormais c’est chose faite car cette tâche a été confié au Club des Amis de Tabou qui est spécialiste dans ce domaine.


Phare Mag : A ce jour, quelles sont les ambitions du club ?

A court terme, nous avons en vue une tournée nationale de matchs amicaux et aussi nous comptons participer à un tournoi avant la reprise des championnats de Cote d’Ivoire. Plus tard nous nourrissons l’idée de créer un centre de formation intégrée à Tabou.


Phare Mag : Votre mot de fin

Je lance un appel à l’endroit des populations du département de Tabou, toute tendance confondue, pour qu’elle s’approprie ce club. Le football est un moyen de développement et de cohésion. Aux opérateurs économiques, qu’ils nous viennent en aide, c’est aussi un moyen pour eux d’accroitre leur visibilité. Aux cadres et hommes politiques, nous attendons leurs soutiens afin de donner à tabou un club digne de ce nom. Que chacun se sente concerné par l’avenir du club et contribue autant qu’il peut à son évolution. Aussi lançons-nous un appel à ceux à qui incombe la réhabilitation du stade de Tabou de le faire afin de nous permettre de nous y entrainer et d’y recevoir des rencontres sportives. Je vous remercie !




                                                                                            Interview réalisée par Landry HIE



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